วันอังคารที่ 29 กรกฎาคม พ.ศ. 2551

L'Alsace

L'Alsace (s'Elsass en alsacien, das Elsass en allemand) est une région culturelle, linguistique, historique, et administrative de l’Est de la France métropolitaine. D'un point de vue administratif, l’Alsace est divisée en deux départements, le Bas-Rhin au Nord et le Haut-Rhin au Sud. La région est gérée par un conseil régional comme les autres régions de France métropolitaine, mais toutefois de nombreux domaines sont régis par le droit local alsacien-mosellan (voir plus bas) qui prime sur le droit général français. Le conseil régional est localisé à Strasbourg, qui est aussi la plus grande ville (aire urbaine de 710 000 habitants) de la région, suivie par Mulhouse (aire urbaine de 270 000 habitants), et Colmar (aire urbaine de 115 000 habitants).
L’Alsace est une région très densément peuplée, avec 219,4 habitants/km², contre 93,59 habitants/km² en moyenne pour la France et 116 habitants/km² pour l'Union européenne. C'est la troisième région la plus densément peuplée de France métropolitaine derrière l'Île-de-France et le Nord-Pas-de-Calais. Parallèlement, c'est également la plus petite région de France en terme de superficie. L’Alsace est la première région exportatrice française, la troisième en terme de PIB.
Strasbourg est la préfecture du Bas-Rhin et Colmar celle du Haut-Rhin. La ville de Strasbourg est également le siège de plusieurs institution européennes. L’Alsace est membre du Conseil Rhénan et de la Conférence du Rhin supérieur.
La région culturelle et linguistique doit son origine au peuple Alaman, à ne pas confondre avec les Allemands[1] qui eux sont les habitants de l'Allemagne. La région fut d'abord peuplée de longue date par les Celtes, puis tomba sous la domination de Rome qui y avait construit de nombreux camps (appelés limes et destinés à protéger l'Empire des invasions); après plusieurs tentatives de percées, les Alamans chassèrent les Romains en l'an 378 et germanisèrent la région en y apportant leur langue : l'alémanique dont l'alsacien est dérivé. Si le nom Alaman a donné en français le nom « Allemand », l'alémanique, bien que langue germanique, est en réalité différent de l'allemand, mais fait partie de la même famille (allemand supérieur). L'espace alémanique comprend, outre l'Alsace, le Pays de Bade (Allemagne), le Liechtenstein, la Suisse alémanique, une partie du Würtemberg (Allemagne) ainsi que le Vorarlberg (Autriche).
La région historique intégrait également l'actuel Territoire de Belfort. Elle était subdivisée en Haute-Alsace et Basse-Alsace. Les traductions allemandes Oberelsass et Unterelsass sont toujours utilisés par les germanophones pour désigner respectivement les départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin.
En venant des autres régions de France, l'entrée en Alsace marque le début de la Mitteleuropa, ce vaste espace culturel des anciens empires allemand et austro-hongrois qui recouvre l'Allemagne, l'Autriche, la Hongrie, la Pologne, la Slovénie, la République tchèque et la Slovaquie. La Mitteleuropa correspond à peu près à la notion française de l'Europe centrale.


Culture
Excepté dans quelques communes jouxtant le Territoire de Belfort et dans les pays "welche" autrefois de patois roman, comme les vallées de St. Albray, de la Weiss (Orbey) et de la Liepvrette (Sainte-Marie-aux-Mines), enclaves dans le massif des Vosges traditionnellement de parlers "oil" lorrains, en Alsace Bossue ou autour de Wissembourg (où les pratiques respectives des francique rhénan et francique méridional sud-occidental quoique en déclin demeurent avérées), une partie de la population parle encore aujourd'hui couramment la langue locale, l'alsacien, dialecte alémanique.
L'alsacien fait quelques emprunts lexicaux au français et a été longtemps la langue maternelle de la plupart des habitants. Le français est cependant l'unique langue officielle en vigueur. Le haut allemand (Hochdeutsch), utilisé comme langue écrite depuis le XVIe siècle, fut la seule langue officielle de 1871 à 1918 et de 1940 à 1944. Durant la période de 1871 à 1918, la langue française restait enseignée dans les enclaves romanes (situées au fond de quatre hautes vallées des Vosges et dans les villages francophones de l'actuel département de la Moselle).
Dans le but de préserver l'alsacien, il existe, depuis 1992, des sections bilingues paritaires en Alsace où l'enseignement est dispensé pour moitié en français et pour moitié en allemand Hochdeutsch (ayant l'avantage d'avoir une orthographe fixe et une forte présence dans les médias écrits ou audiovisuels). À l'heure actuelle, elles concernent environt 5% des élèves. Au lycée, les élèves peuvent passer l'abibac. L'alsacien peut y être parlé en maternelle et peut être enseigné ou parlé en primaire. Cependant l'écrit est en allemand, considérant que celui-ci est la version écrite commune de l'ensemble des dialectes alsaciens.
Le célèbre Barabli de Germain Muller est entré dans l'histoire de l'Alsace (un spectacle en dialecte critique et drôle, qu'actualisait en permanence un comédien-auteur-metteur en scène à forte personnalité). Des pièces de théâtre en alsacien sont encore représentées.
Voilà une un aperçu de l'Alsacien à travers une comparaison avec le Français et 3 autres langues germaniques que sont l'Allemand, le Néerlandais et l'Anglais:
français terre
allemand Erde alsacien arde néerlandaisaarde anglais earth
Les parlers diffèrent d'un secteur à l'autre. Exemples : une tarte s'appelle "weiha" à Mulhouse, mais "tarta" à Colmar et "kuecha" dans le nord ; une pomme de terre se dit "ardäpfel" à Mulhouse, "ardbera" à Colmar, "grundbera" à Strasbourg.
Beaucoup de mots courants (bonjour, merci, au-revoir) sont prononcés en français ("bouchour", "merssi", "aurevoar") ce qui était interdit pendant l'occupation allemande. Dans le Ht Rhin, on dit "defanture" et ce n'est que dans le nord que l'on utilise "schoaeufanstr".
On pourra consulter également la liste établissant la correspondance des toponymies alsaciennes en français et en allemand.
L'Alsace possède une forte identité culturelle, à la fois française et germanique (elle a longtemps été l'objet de revendications territoriales de la part de l'Allemagne et de la France).
En fait, c'est ce que démontre le géographe Paul Vidal de la Blache dans la France de l'Est, l'adhésion de la population alsacienne à la France a été scellée sur une base plus politique que culturelle. Il y eut d'abord Louis XIV, avec sa justice royale qui prenait souvent parti pour les paysans dans leurs conflits avec les seigneurs ; mais c'est surtout le célèbre écriteau placé sur le pont du Rhin, à Strasbourg, le 14 juillet 1791, pour la fête de la Fédération, Ici commence le pays de la Liberté, qui symbolise l'adhésion de l'Alsace à la communauté nationale. Ce n'est pas un hasard si l'Alsace fournit beaucoup d'officiers à la France sous la Révolution (Kleber, Kellermann) ; il est notable que Frédéric Bartholdi, le créateur de la statue de la liberté, était alsacien de Colmar. Cette particularité politique alsacienne a évidemment des corollaires culturels : l'Alsace fut un pays de commerçants, d'artisans, de bourgeois indépendants qui soutinrent la Révolution et les Républiques. Des villes comme Mulhouse et Belfort furent particulièrement marquées par ce trait. La résistance de Belfort, qui ne fut pas annexé par les Prussiens, n'est pas étrangère à cette considération.
De même, les structures agraires alsaciennes - du moins avant l'avènement de l'agriculture productiviste - avec des parcelles laniérées par de multiples héritages, ne dépassant souvent pas un hectare, reflétaient fortement l'attachement à la petite propriété individuelle. Le parcellaire foncier tranchait ainsi puissamment avec celui de la rive droite du Rhin, caractérisé par un openfield où la discipline collective perdura longtemps.
Une culture de la table

L'Alsace, l'une des régions les plus "étoilées" par les guides, valorise au mieux... et galvaude parfois son important répertoire gastronomique. Malgré l'afflux des touristes et une banalisation certaine, sensible à Strasbourg et dans plusieurs cités historiques situées sur la Route des Vins, bon nombre de restaurants se révèlent de qualité et, assez souvent, fort conviviaux. Les familles alsaciennes continuent de les fréquenter, avec une remarquable assiduité, et les repas d'amis sont beaucoup plus inhabituels qu'ailleurs. Il y a foule le dimanche midi dans les restaurants et les fermes-auberges de bonne réputation, même à bonne distance des grands centres (vallée de Munster, Haute-Bruche, "Pays des choux", Ried, région de Brumath, Oute-Forêt, Florival, Sundgau).
Parmi les recettes et plats traditionnels d'Alsace figurent notamment la tarte à l'oignon (Zwiebelkuchen), le cervelas vinaigrette, les asperges accompagnées de trois sauces, cette potée typique qu'est le Baeckeoffe, la tarte flambée, plus exactement : Flamekuche ou Flammeküeche, maintenant connue de toute la France, naguère spécialité bas-rhinoise, la choucroute, le Schiffala ou Schiffele, les boulettes de porc et de veau Fleischschnackas. Le gibier — le droit de la chasse est particulier dans la région — et les cochonnailles ont la part belle.
Le méridional Sundgau se fait une gloire de ses carpes frites. Le foie gras d'oie, qui est produit depuis le XVIIe siècle, est souvent d'excellente qualité. Il est à noter que l'Alsace n'élève pas beaucoup plus d'oies que de porcs, dont elle fait pourtant une abondante consommation charcutière.
Du côté des desserts traditionnels : Kouglof, tarte au fromage blanc et grande variété de biscuits et petits gâteaux, appelé Bredalas (les spécialités de l'Avent), ainsi que du pain d'épice.
(Les dénominations de produits et de plats, en dialecte, varient beaucoup d'une mini-région à l'autre : les transcriptions hasardeuses, parfois les francisations assez abusives, comme « tarte flambée », sont pléthore... Mais tout le monde se comprend. Peu importe que l'on transcrive Baeckeoffe, Bäckkeoffe, Bækoffa, Bækenoffa, Bækaoffe : il s'agira toujours d'un mélange de viandes, de pommes de terre, d'oignons, arrosé de vin blanc, très longuement cuit au four dans une terrine hermétiquement fermée... Bien que les termes dialectaux plus ou moins francisés puissent s'écrire entièrement en lettres minuscules, l'usage de la majuscule initiale, à l'allemande, s'est souvent conservé).

Verre de Vin blanc

Le tout est arrosé de vins d'Alsace blanc souvent secs ou secs tendres, parfois très riches en sucre résiduel, moins souvent de rouge (un seul cépage, le pinot noir) ou de rosé. Il y a un type de vin d'Alsace pour chaque plat, le riesling pour la choucroute ou le pinot blanc pour les tartes flambées par exemple. Mais c'est bien entendu le Riesling , considéré comme le roi des vins d'Alsace, qui s'accorde avec le plus de plats. Il y a également des bières brassées dans le Bas-Rhin (Meteor reste la dernière affaire familiale) et d'eaux minérales régionales (Lisbeth, Carola, Wattwiller).

La choucroute

La famille Haeberlin, implantée au cœur du Ried, a acqui une réputation mondiale : les plus grands restaurateurs et des chefs de très haut niveau international assistèrent au printemps 2008 aux obsèques de Paul Haberlin, célèbre pour son talent et sa modestie. C'est, depuis plusieurs années, son fils Marc qui dirige les cuisines de la grande maison de la région colmarienne. Très respectés dans le métier, représentant l'élite "Tradition & Qualité" de la gastronomie alsacienne et française, les Haeberlin n'ont cessé d'embellir l'Auberge de l'Ill (une entreprise familiale devenue une institution au milieu du siècle dernier). Elle située au bord de l'Ill ombragée de saules pleureurs, à Illhaeusern, 15 km au nord de Colmar. Trois étoiles au Guide Michelin depuis 1967.
Pour beaucoup de gastronomes, l'expression "les deux Paul" faisait immédiatement penser à Haeberlin senior et à Bocuse, depuis toujours grands amis (Illhaeusern est jumelé avec Collonges-au-Mont d'Or).
Jean-Pierre Haeberlin, frère de Paul, joue un rôle important dans la maison. C'est aussi un excellent aquarelliste, souvent inspiré par l'Ill, ses barques effilées, les saules pleureurs, le Ried... Il est pour beaucoup dans le très élégant décor, à la fois alsacien et ultra-contemporain, d'un restaurant aussi célèbre pour son charme que pour sa cuisine, qu'accompagne un hôtel plus qu'actuel de grand luxe discret. C'est à l'Auberge qu'exercent le Meilleur Sommelier du Monde Serge Dubs et le Meilleur Sommelier de France Pascal Leonetti.
On peut estimer à une demi-douzaine le nombre des chefs de haut niveau, dont Émile Jung, de réputation internationale (Le Crocodile, à Strasbourg) et François Paul (Le Cygne, à Gundershoffen) et à une bonne quarantaine les très bons cuisiniers des deux départements. En tenant compte d'une multitude de recommandables petits restaurants, coquets et accueillants, c'est nettement plus que la moyenne nationale française. Les Alsaciens ne le proclament pas trop, par correction, mais estiment, malgré la banalisation liée à l'invasion touristique, toujours surpasser les Lyonnais...

Kouglof alsacien

L'association des Maîtres Cuisiniers de France, qui compte de nombreux membres dans le Bas et le Haut-Rhin, a du son renouveau à l'Alsacien Fernand Mischler, qui fit de son restaurant de Leimbach, Le Cheval Blanc, une véritable institution.
Les cuisiniers hôteliers alsaciens sont majoritaires parmi les lauréats Mariannes de l'association Saveurs de France-Saveurs d'Europe, amicale fort régionaliste à laquelle adhèrent plusieurs des meilleurs d'entre eux. Ils y affichent un réel attachement au terroir.
Dans leur très grande majorité très attachés à leur province, à leur vallée ou à leur Ried, modernisant tant que faire se peut le répertoire culinaire local (ce n'est pas forcément aisé en grand cuisine), ils innovent souvent avec tact, parfois avec audace (Georges Klein, l'Arnsbourg, à la lisière lorraine nord de l'Alsace, se montre particulièrement inventif).

Mannala spécialité de la région mulhousienne
Ils font souvent des démonstrations à l'étranger, en Chine, au Japon, aux USA, en Russie, dans les Émirats, et en reviennent, comme beaucoup de grand chefs français, avec des idées. Marc Haeberlin veille aussi aux destinées d'un restaurant de haute gastronomie à Tokyo. Émile Jung, connu pour sa gentillesse et son goût de la balade, participe à de nombreuses manifestations en France et hors de l'Hexagone. Michel Husser, qui maintient à haut niveau le Cerf familial de Marlenheim, a fait le tour du monde et joue volontiers des saveurs méditérranéennes. Jean-Yves Schillinger, étoilé Michelin, fils d'un grand chef alsacien du siècle dernier, associe avec brio et technicité des saveurs d'ailleurs parfois insolites, dans le décor "superlooké" d'une maison colmarienne à l'amusante façade historico-alsacienne.
Antoine Westermann a laissé le strasbourgeois Buerehiesel, où il avait obtenu trois macarons Michelin, à son fils et a pris en mains les destinées de Drouant à Paris. Les confitures de Christine Ferber (Nierdermorschwihr) sont connues de toute la France.
Le pâtissier Pierre Hermé, devenu une personnalité parisienne, installé aussi à Tokyo, revendique hautement son origine alsacienne.
Auteur de récits, de romans et d'essais, mais aussi de livres de cuisine, Simone Morgenthaler a beaucoup fait, depuis une quinzaine d'année, pour valoriser l'univers culinaire alsacien. Notamment avec l'émission en dialecte de FR3 Alsace, Sür un Siess, très regardée depuis plus d'une décennie, à laquelle participe Hubert Maetz. Ce jeune quadragénaire étoilé Michelin, installé à Rosheim (Rosenmeer), est un novateur très attaché aux produits régionaux : également viticulteur, il s'avère l'un des meilleurs connaisseurs des produits du pays, qu'il interprète souvent de façon très personnelle.

Credit by: Wikipedia

วันพุธที่ 9 กรกฎาคม พ.ศ. 2551

สำนวนวันละนิด

Hello My friends and everybody ^O^ Today, I wake up early. I have my new friend; She comes from New York, USA. Her name is Sham. She is nice, comely and friendly. I love Sham !
ภาษาฝรั่งเศส
“L’argent n’a pas d’odeur.”
เงินเป็นของหายาก
ภาษาอังกฤษ
“No one is busy as a man who has nothing to do.”
ไม่มีใครที่จะคิดวุ่นวาน เท่ากับชายที่นั่งว่างอยู่เฉย
เพราะเขาไม่มีอะไรจะทำเลย จึงฟุ้งซ่านเปรียบเปรยงานมากมาย
ภาษาฝรั่งเศส
“Tel est pris croyait prendre.”
เราจะได้รับความทุกข์หากทำร้ายผู้อื่น
ภาษาอังกฤษ
“An error peacefully admitted is a victorious one.”
เมื่อทำผิดแล้วคิดสารภาพ ลบล้างบาปสำนึกผิดจิตแจ่มใส
นั่นคือท่านเป็นผู้ที่มีชัย ชนะนั้นอยู่ในมโนธรรม


Bye, See you later >O<